lundi 2 novembre 2015

La dérive

Etre mal engagé.
Ou comment filer du mauvais coton sur une pente savonneuse.
Ça commence mal et ça finit pas bien.


dimanche 1 novembre 2015

L'atelier (épisode 48)

Soixante ans plus tard, le voyou, le blouson noir sur sa motocyclette a toujours la vie dure.
Rien n'a changé.
"Contre la locomotive qui filait vers le midi, ce fut comme un éclair de feu."
Il ne pouvait pas en être autrement.
Il fallait bien qu'il y ait une justice, que la bête immonde soit punie.
Il n'avait qu'à pas "semer la terreur dans toute la région".
Marilou n'épouserait pas l'homme à la moto, qui "jamais ne se lavait". (pouah !)
Elle avait beau implorer, supplier, elle était condamnée, et c'était bien fait pour elle, la garce.
Les braves gens l'avaient prise en pitié mais ils l'avaient prévenue.
(Durant des mois, Jean-Michel, le charcutier du village lui avait pourtant fait une cour discrète et des avances convenues, mais non, non, la catin n'en avait cure.)
Rien à faire, elle s'était entêtée à s'amouracher de ce moins que rien, ce "diable avec des flammes dans les yeux", à la peau blême tatouée, aux cheveux hirsutes, aux ongles noirs, comble de l'horreur...
Mais tout finit toutefois bien.
"On ne retrouva plus rien de la machine et plus rien de ce démon"....ouf !
Quant à la "culotteu et les botteu de moto", je suppose qu'on les brûla.

















Bande originale :